La Hague

La hague

Legende mythe :

Les corsaires


Un repère de corsaire
Lorsque que François Médard Racine, prend en 1815 le commandement du bateau corsaire nommé L'embuscade, il jette son dévolu sur l'anse St Martin. D'un point de vue stratégique, la baie est un bon refuge pour un corsaire. Le mouillage offre le double avantage d'être abrité et à proximité de la pointe de la Hague. La renverse de la marée permet de passer le Raz Blanchard entrainé par le courant - méthode toujours utilisée par les plaisanciers - pour voguer d'une traite vers l'île de Guernesey. Cela permet de croiser la route des navires marchands doublant le cap pour rejoindre l'Angletterre.
Afin de protéger le navire au mouillage des vents du nord, Racine fait construire une petite jetée submersible de pierres sèches. Le navire ne permettant pas d'abriter les 16 hommes d'équipage faute de pont, une cabane est montée à proximité du mouillage. Pendant une année Racine et ses hommes arraisonneront les navires anglais et leurs précieuses cargaisons.

L'embuscade, quel Lougre !
Construit à Granville en 1807 spécialement pour la course, L'embuscade est un Lougre long de 34 pieds (11m) et jaugeant 7 tonneaux. Il est confié pour son 2ème armement par un armateur cherbourgeois au Capitaine Racine. Il sera désarmé un an plus tard. Le gréement est composé d'une misaine, grand mât et tape cul sur lesquels sont gréées des voiles auriques de grandes surfaces. Le foc est étarqué sur une drisse tendue sur le beaupré.

 

 Cherbourg et les bateaux corsaires
Pendant les périodes de la révolution française et de l'empire qui suivi, les corsaires cherbourgeois armèrent une cinquantaine de navires rapides pour la course. Le principe de la course avec bateaux corsaires est repris par l'assemblée législative en février 1793 lors de l'entrée en guerre de la France avec l'Angletterre. Les navires arraisonnés était ramenés au port de Cherbourg puis la cargaison et le navire vendus aux enchères. Le profit de la vente était répartit entre l'armateur du bateau corsaire et l'état.

 

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